Introduction
La question des ondes électromagnétiques revient dans chaque discussion sur la santé de demain. Les maladies cardiovasculaires, le diabète et le cancer – souvent qualifiées de « maladies de civilisation » – sont également celles qui pèsent le plus lourd sur le système de santé helvétique. Une synthèse publiée par Protection Habitat Conseil (d’après L’Arc-en-ciel invisible d’Arthur Firstenberg) offre un éclairage essentiel : avant l’électrification massive, ces pathologies étaient presque inconnues. Quelles leçons pour nos foyers connectés de Genève à Sion ?
Les points communs de trois fléaux
- maladies très peu connues avant l’arrivée de l’électricité ;
- maladies ayant toutes la même origine : un défaut d’oxygénation des cellules.
Or, il a été récemment prouvé que les champs électromagnétiques (CEM) perturbent la respiration cellulaire.
Maladies cardiovasculaires
Chez l’être humain, l’exposition aux CEM interfère avec le métabolisme de base : les mitochondries deviennent moins actives, les graisses s’accumulent dans le sang et se déposent sur les artères, provoquant des maladies coronariennes.
Diabète de type 1 & 2
De la même manière, l’excès de glucose au lieu d’être absorbé par nos cellules, s’accumule dans le sang. Ce qui augmente la sécrétion d’insuline par notre pancréas. Normalement, l’insuline abaisse le taux de sucre dans le sang en augmentant son absorption par nos muscles. Mais désormais, nos cellules musculaires ne peuvent plus suivre. Elles brûlent le glucose le plus vite possible après un repas, mais ce n’est pas suffisant. La majeur partie va dans nos cellules adipeuses, se transforme en graisse et nous rend obèse.
Si votre pancréas est épuisé et cesse de produire de l’insuline, vous souffrez de diabète de type 1. Si votre pancréas produit suffisamment ou trop d’insuline, mais que vos muscles sont capables d’utiliser le glucose assez rapidement, cela est interprété comme une « résistance à l’insuline » et vous êtes atteint de diabète de type 2.
Or, la résistance à l’insuline – qui représente la grande majorité des cas de diabète dans le monde aujourd’hui – n’existait pas avant la fin du XIXème siècle (1889 – début de l’ère électrique mondiale avec le courant alternatif). Les patients diabétiques obèses non plus. Presque toutes les personnes atteintes de diabète présentaient une carence en insuline et elles étaient toutes minces. Elles évacuaient leur glucose au lieu de l’utiliser comme source d’énergie et survivaient en brûlant leurs réserves de graisses corporelle.
Bhoutan
Le royaume himalayen isolé du Bhoutan est peut-être le dernier pays au monde à être électrifié. La technologie était inconnue car il n’y avait pas du tout d’électricité dans la plus grande partie du pays. Le diabète était extrêmement rare et totalement inconnu en dehors de la capitale.
En 1998, le roi Jigme Single Wangchuk a cédé une partie de ses pouvoirs à une assemblée démocratique qui voulait moderniser le pays. En 2002, la Bhutan Power Corporation a été lancée et avait pour mandat de produire et de distribuer de l’électricité dans tout le pays. En 2012, la proportion de ménages ruraux effectivement alimentés en électricité était d’environ 84%.
En 2010 déjà, le diabète sucré était la 8ème cause de mortalité la plus fréquente dans le royaume. Les maladies coronariennes arrivaient en tête. Seuls 66.5% de la population présentaient une glycémie normale. Ce changement brusque de santé a été imputé au régime alimentaire bhoutanais, or ce dernier n’a pas changé. La seule chose qui ait changé de façon aussi radicale au cours de ces dix années : l’électrification et l’exposition de la population aux champs électromagnétiques qui en résultent.
Cancer : la piste de l’hypoxie cellulaire
La 3ème maladie de civilisation que le Dr Samuel Milham (médecin et épidémiologiste spécialisé en santé publique) a associée à l’électrification est le cancer. Un mauvais métabolisme des sucres est certainement lié au diabète et un mauvais métabolisme des graisses aux maladies cardiaques, mais quel est le lien avec le cancer ? C’est le manque d’oxygène.
Personne ne peut désormais nier que les cancers vivent dans des environnements anaérobies (dépourvus d’oxygènes) et qu’ils dépendent du métabolisme anaérobie pour se développer. Les modifications cellulaires qui indiquent une respiration altérée, notamment la réduction du nombre et de la taille des mitochondries, leur structure anormale, etc. sont couramment observés dans la plupart des types de cancer. La dégradation de la respiration rend les cellules cancéreuses plus invasives ; le rétablissement d’une respiration normale les rend moins agressives. Et donc tout facteur environnemental endommageant la respiration par conséquent, augmentera nécessairement le risque de cancer.
L’électricité est un tel facteur.
Les animaux confirment la tendance
Si les maladies cardiovasculaires, l’obésité et les cancers sont provoqués par un facteur environnemental, alors elles devraient également se produire chez les animaux. Et c’est bel et bien le cas.
Le zoo de Philadelphie a cette particularité d’avoir tenu un registre complet des autopsies pratiquées sur plus de 13’000 animaux morts au zoo depuis 1901. Là aussi des maladies qui n’existaient pas auparavant et sont apparues au cours du XXème siècle : l’artériosclérose, les maladies coronariennes et les cancers.
Il est important de relever que le XXème siècle a vu le déploiement massif et mondial des communications radio et des radars par le biais des deux guerres et de la guerre froide, donnant une ampleur mondiale aux champs électromagnétiques…
De plus, David B. Allison, chercheur américain sur l’obésité, professeur de biostatistique, a publié un article en 2010 où il analyse les données de plus de 20’000 animaux domestiques, de laboratoire et des rats sauvages, tant en milieu rural qu’urbain. Dans l’ensemble des populations, le poids moyen des animaux a augmenté au fil du temps et ce depuis au moins les années 1940.
Les probabilités que cela se produise par hasard étaient de moins de 10 milliards contre 1.
Ces cas d’animaux ont été présenté comme un avertissement pour nous tous.
Le rapport a été intitulé « Les canaris dans la mine de charbon »…
Conclusion
Les données réunies par Protection Habitat Conseil montrent un fil rouge : ondes électromagnétiques, oxygène cellulaire et maladies de civilisation. Sans sombrer dans l’angoisse, des mesures pragmatiques déjà adoptées par de nombreux foyers vaudois permettent de réduire l’exposition quotidienne.
Limiter l’exposition nocturne aux routeurs Wi-Fi et aux smartphones peut constituer une mesure préventive simple.
Partagez cet article et faites tester votre domicile : la prévention reste le meilleur remède.
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