Introduction
ICNIRP, OMS, ORNI » vs « BioInitiative & IBN
Comprendre les deux écoles : officielle et indépendante
1. Pourquoi ce débat vaut le détour
Nos maisons, nos bureaux, nos gares : tout aujourd’hui chante en Wi‑Fi, 4G, 5G, Bluetooth… Nous sommes, littéralement, enveloppés d’ondes. Alors la question fuse : quelles limites d’exposition protègent vraiment notre santé ?
Deux grandes familles de références se font face :
(L’ICNIRP conseille l’OMS, qui inspire les pays ; la Suisse transpose dans son Ordonnance sur le rayonnement non ionisant – ORNI.)
2. Deux philosophies, deux résultats
En clair : l’école officielle protège surtout de la brûlure ; l’école indépendante veut éviter la micro‑agression biologique répétée.
3. Les forces… et les limites
• Base juridique solide
• Ignorent les effets non thermiques
• Principe de précaution affiché
• Valeurs très basses : difficiles à atteindre en ville
- Prévalence auto‑déclarée : 2–7 % en Europe.
- Symptômes : céphalées, insomnie, palpitations, troubles cognitifs.
- OMS : IEI‑EMF – symptômes réels, causalité encore débattue.
Santé et sécurité au travail – INRS - Études double‑aveugle hétérogènes ; mais amélioration clinique constatée lors de protocoles d’évitement (shielding).
4. Pourquoi Protection Habitat Conseil retient l’approche indépendante
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Coller à la vraie vie : on dort 8 h dans la même chambre, on ne zappe pas d’antenne en 6 minutes.
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Prendre de l’avance : l’histoire sanitaire nous a appris que le droit a souvent un métro de retard (amiante, plomb, dioxines…).
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Penser habitat sain : l’IBN fixe ses seuils pour les zones de repos ; c’est exactement là que nous intervenons.
5. Et la Suisse dans tout ça ?
Officiellement, les lieux d’utilisation sensibles (LUS) sont protégés par un seuil à 5 V/ m par antenne et pour une puissance moyenne (RMS).
Mais depuis le 23.02.2021 la puissance des antennes 5G bénéficient d’un facteur de réduction d’une valeur de 10. En clair : les antennes 5G ont le droit d’émettre 10x plus fort, toutes les 6 minutes.
Si l’on combine 2 à 3 faisceaux qui se croisent (utilisateur entouré de nombreuses antennes comme en ville), on atteint une intensité de 27 V/m à 33 V/m en valeur moyenne RMS.
Et ceci est sans compter les rayonnements des Wi-Fi, smartPhones et autres objets connectés à proximité de l’utilisateur (seuil par technologie et non cumulé – selon ordonnance officielle).
6. Concrètement, que puis‑je faire chez moi ?
- Mesurer : Faites réaliser une campagne de mesures cumulatives (HF + BF).
- Cartographier : Repérez les points chauds : routeur Wi‑Fi, box TV, baby‑phone, façade exposée à une antenne.
- Réduire / éloigner / éteindre : Câbler les ordinateurs, ne pas laisser d’objets connectés dans les chambres, couper la box la nuit.
- Sceller le résultat : Contrôle après travaux pour vérifier le respect des seuils BioInitiative / IBN.
- Documenter : Rapport détaillé (utile en cas de revente ou de location).
Conclusion : Entre tradition et futur
« Mieux vaut prévenir que guérir » n’a pas pris une ride. Adopter des valeurs‑limites plus prudentes, c’est honorer cette sagesse.
Chez Protection Habitat Conseil, nous mettons le thermomètre là où vous vivez, pas dans un laboratoire. Si vous souhaitez faire le point sur votre exposition ou celle de vos enfants, contactez‑nous > un audit vaut mieux qu’un doute.